Les revues et éditeurs « prédateurs », comment les reconnaître ?


Voici quelques indicateurs typiques du spectre des comportements prédateurs (liste non exhaustive) :

  • Invitation à publier envoyée par mail au chercheur (spam) ;
  • Délai très court d’évaluation et de publication des articles avec des évaluations médiocres, sans transparence ;
  • Nom de revue ou stylisme de site Web proche d’une revue de référence non-suspecte ;
  • Frais peu clairs ou abusifs de soumission, d’examen des manuscrits et/ou de publication ;
  • Frais de publication modestes (ex : inférieurs à 150 euros ou 150 dollars) ;
  • Manuscrits devant être soumis par email ;
  • Adresse de courriel de contact non-spécifique (par ex. @gmail.com), etc.

Quelques outils fiables pour les détecter et les éviter :

  • Think-Check.Submit : rapide, facile à utiliser, il aide en trois étapes et à partir d’une courte série de questions à évaluer une revue. Il existe en plus de 40 langues. Sa déclinaison pour les conférences prédatrices : Think.Check.Attend.
  • Compass to Publish : créé en 2020 à l’Université de Liège, ce test mesure, à partir des réponses fournies à 26 questions, le degré de fiabilité des revues en accès libre qui exigent des frais de publication. Le questionnaire prend environ un quart d’heure et la précision du diagnostic dépend du nombre de réponses fournies. Décliné en français et en anglais, le site propose des ressources pédagogiques sur les revues prédatrices, une courte bibliographie sur le sujet, indique d’autres outils d’aide à l’identification, et détaille la méthodologie pour calculer le degré d’authenticité des revues en accès libre.
  • Grille d’évaluation d’une revue prédatrices ou d’un éditeur prédateur (Université de Québec).
  • Dans les domaines de la santé, de la médecine et de la biologie, La conférence des Doyens de médecine (CDD) et le Conseil national des Universités (CNU santé) proposent une liste des revues « non prédatrices » ou « sûres » (PDF) (mise à jour janvier 2025). Elle est centrée sur les domaines de la santé, de la médecine et de la biologie, et se limite aux revues de langues anglaise et française. Cette liste sera évolutive et régulièrement mise à jour.
  • The Predatory Journals List  (mise à jour mars 2025).

Autres ressources : les principes de bonne pratiques éditoriales établis par les associations d’éditeurs :

  • COPE (Committee on Publication Ethics)
  • DOAJ (Directory of open access journals)
  • OASPA (Open Access Scholarly Publishers Association)
  • Latindex (Regional Cooperative Online Information System for Scholarly Journals from Latin America, the Caribbean, Spain and Portugal)

Toutes les informations sont disponibles sur le site de l’OFIS (Office Français de l’Intégrité Scientifique).